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Parole, parole...
Textes et musique : MissBella
​
L'Intranquille
Elle voyage à l’immobile
Se déplace sur un fil
Entre deux rêves bissextiles
Teintés d’humeur so reptile
Elle voyage en intranquille
Se faufile sous les tuiles
De ma cervelle trop agile
Aux couleurs un peu fébriles

Clair-obscur inutile
D’un baise-en-ville en crocodile

Elle voyage sur un fil
La déesse aux pieds d’argile
Qu’un seul regard annihile
Ne se nourrit que des dociles
Elle voyage en intranquille
Se faufile sous les tuiles

Elle voyage…
​
Confins du Temps
Le temps s’étire
comme un accordéon
Fait des  boucles et des huit,
s’enroule sur lui-même
Dans le confinement,
les silences ont le temps
Le silence a le temps

Le temps s’étire,
chewing-gum usagé
De saveur indécise,
de texture imprécise
Souvenirs d’enfant 
le goût des cerises
dans le jardin de l’été,
tout au fond du potager    
Ah confins du temps

Le temps se mord la queue
en se moquant de moi
Le temps est prisonnier
Il reste à digérer
les scories du passé
Il reste à retrouver
la langueur de l’été
Sourires oubliés
Il reste à retrouver
Le goût de l’air salé
Saveur de tes baisers
Soleil ta peau dorée.        

Il reste à retrouver
la langueur de l’été
Sourires oubliés
Il reste à retrouver
Le goût de l’air salé
Saveur de tes baisers
Soleil ta peau dorée
​
Cantonero di Laika

NELLA SELVA PROFONDA

SENTI CHIAMARE LAIKA

LA LUNA ROTONDO SI ALZA

NEL CIEL’OSCURO COME UN CORVO

LE FOGLIE FRUSCIONO

GLI UCELLI DELLA NOTTE

SI SVEGLIANDO, SI SVEGLIANDO,

SI SVEGLIANDO..

IL BRANCO  RISPOND’ A LAIKA

VOCI OSCURI, NEBBIOSI

UNA SALMODIA DOLCE DOLOROSA,

UNA SALMODIA

 

LA NEBBIE SI ALZA NEGLI ALBERI

LA LUNA SI GUARDA NEL LAGO

LAIKA ASPETTA IL BRANCO,

LA GOLA ROVESCIATA

UN’URLO PROFONDO ESCE DELLA GOLA

I LUPI SONO QUI , NELLA RADURA

INTORNO A LEI ,  INTORNO A LEI

 

ORECCHI ALTI, OCCHI GIALLA

CORRENDO VICINO ALLA TERRA

I SENSI DASTATI, FILANO NELLA NOTTE

 

NELLA SELVA PROFONDA

SENTI CHIAMARE LAIKA

LA LUNA ROTONDA SI ALZA

NEL CIELO OSCURO COME UN CORVO   

Le Babi
Viens avec moi marcher sur l'eau
Vers l'horizon dans le couchant
Au pays de l'Eldorado,
Où le vin coule dans les ruisseaux
Le soleil réchauffe sans brûler,
Autre chose que des cailloux à manger

Dans la cité de Phocée
Qui t'attend de l'autre côté
Tu as ta place tu le sais,
Marcher tête haute sans avoir à te cacher
Construire ailleurs une vie meilleure
Loin des traces de la misère
Qui hante depuis trop longtemps tes terres
Dans la cité de Phocée
Qui t'attend de l'autre côté
Tu as ta place tu le sais,

Voi chi entrate qui, lasciate ogni speranza

Dans ta chambre d'hôtel meublé
Une fenêtre sur le Panier
Des lignes de linge séché
Des poubelles entassées
Les sirènes des bateaux Comme le Pepino
Le port juste à côté du Mont-de-Piété

Dans la cité de Phocée
Tu chantes pour oublier,
Tu fais le Babi, toi l’Italien …
tu vois la mer et de l’autre côté
Les vagues  ont le même langage
le même langage  Sur toutes les plages
Dans la cité de Phocée
Tu chantes pour oublier
Tu fais le Babi, toi l'Italien

« Lasciate ogni speranza, Voi chi entrate qui…
Voi chi entrate qui, lasciate ogni speranza »

Le vent sur la jetée  Parle en messages codés
Sans jamais t’aveugler sans jamais se tromper
Le vent qui t’appelait a cessé de chanter ,
Il reste entre tes mains un peu de son parfum
L’écume des vagues écrit ton histoire
Sur toutes les plages, sur toutes les plages
Le vent sur la jetée a cessé d’appeler
Ce sont les cris des égarés
.
 
Brigante si muore
Abbiam’ risposto chitarre e tamburi
(Per)ché questa musica deve cambiar
Siamo (somma) briganti, facciamo paura
De qual scopetta vogliamo cantar

E noi cantiam’ una nuova canzon
Tutta la gente la dev’imparar
Noi combattiamo per il Re Borbone
la terra nostra non  deve toccar

E donne belle che date il cuore
Se il brigante volete salvar
Non lo cercate ascoltar il suo nomme
Chi ci fa guerra non tiene pietà

Uomo se nasce e brigante se muore
Ma final fine dobbiamo sparar
E se muoriamo buttate un fiore
E una preghiera per ‘sta libertà
​
L'Atalanta
Quanto tempo te ho vista passeggiare
Nei i  sogni miei,
nella notte tranquilla
ho camminato per le strade
E il mio spirito a trovato tuo cuore
E tui sogni erano i miei
tuo sospiro sul mio viso

Oi, conoscere il dolore
Di troppo tenerezza
Con te, sono libera
Oi, conoscere il dolore
Di troppo tenerezza
Ti piacerebbe toccare colle mani
Il corpo dei sogni. (Bis)

Che non ci sia nessun’ misura
Ai tesori nascosti in te
E quando ti abbandonerai
sarai libera
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